Aquariophilie

L’aquariophilie moderne ne se limite plus à une approche esthétique ; elle contribue très souvent à la découverte des milieux naturels et de leur importance, à la préservation de certaines espèces et à la promotion d’un prélèvement responsable.
L’élevage de poissons et la culture des plantes en aquarium passent par la reconstitution de certains biotopes et la découverte de leur faune et de leur flore. Beaucoup d’entre eux sont menacés par la surexploitation des ressources naturelles et par la pollution.
Actuellement, certaines espèces sont présentes en aquarium alors que leur milieu naturel a été détruit ou est fortement menacé.
À l’inverse, des prélèvements trop intensifs peuvent contribuer à l’appauvrissement des écosystèmes. Il est donc essentiel de s’assurer de la provenance des animaux et de leur capacité à se reproduire en aquarium.

Découvrez tous les articles en cliquant ICI

Histoire de l’aquariophilie

Les premiers aquariums datent de 1850 et ont été conçus par des scientifiques cherchant à observer le comportement des animaux.
L’apparition de l’électricité en 1879 a progressivement permis d’améliorer la qualité de vie des animaux et de mettre en valeur l’aspect esthétique des aquariums.
Cependant, l’aquariophilie est bien plus ancienne : les Sumériens élevaient déjà des poissons dans des bassins situés dans des temples dédiés au dieu-poisson Oannes.
En France, c’est à la cour de Versailles que les premiers poissons rouges ont magnifié les bassins.
La naissance des aquariums géants lors d’expositions universelles a provoqué un engouement pour cette passion.
Différentes tendances esthétiques sont apparues, comme l’aquascaping.
L’aquarium du futur sera connecté et automatisé, et il participera à la création d’écosystèmes autosuffisants grâce à la biotechnologie et aux énergies renouvelables.

L’impact de l’aquariophilie sur la nature

L’impact de l’aquariophilie sur la nature est bien plus souvent positif que l’inverse.
L’aquariophilie ne peut se dispenser des recherches scientifiques sur les milieux aquatiques et contribue à la connaissance des espèces et des plantes.
Depuis peu, une aquariophilie responsable et écologique se développe afin de contribuer à la préservation des richesses naturelles.

Les grandes tendances de l’aquariophile

L’aquascaping et les nano-aquariums

L’art de représenter des paysages aquatiques sophistiqués en s’inspirant au mieux de la nature, qu’elle soit terrestre ou marine, constitue la dernière tendance populaire.
Il se réalise dans des aquariums d’environ 30 litres par des passionnés expérimentés.
Les crevettes sont très présentes dans cette forme d’art.

Les plantes à l’honneur

Pour se rapprocher encore davantage de la nature, l’utilisation des plantes est en pleine expansion.
Les aquariums deviennent de véritables jardins aux multiples couleurs, tandis que les animaux aquatiques se font plus discrets. D’ailleurs, ils y trouvent parfaitement leur compte, pouvant se cacher et vivre dans une eau souvent bien plus pure.
Il se réalise dans des aquariums d’environ 30 litres par des passionnés expérimentés.
Les crevettes sont très présentes dans cette forme d’art.

L’aquarium naturel combiné à l’aquaponie

Le but est, dans un premier temps, de reconstituer de manière très fidèle le milieu naturel dans lequel vivent les animaux aquatiques.
Cela demande une connaissance du cycle de l’azote, des animaux et des éléments naturels qui se trouvent dans les différents biotopes, comme par exemple celui du fleuve Amazone, où l’eau est acide et brune, avec une grande quantité de souches et de feuilles mortes.
La prolongation de l’aquarium par des plantes externes à celui-ci peut être très esthétique. De plus, elle permet une filtration des nitrates presque complète, réduisant ainsi considérablement la fréquence des changements d’eau.

En adéquation avec la nature, un élevage plus responsable

L’élevage des animaux en captivité est encouragé au détriment des prélèvements en milieu naturel.
Cette forme d’élevage contribue également à des fins pédagogiques et de sensibilisation au respect des écosystèmes et de leur préservation.

Une effervescence des technologies aquariophiles

L’A.I. aider par L’I.A.

L’aquarium intelligent fait son apparition, largement aidé par l’IA. Il est difficile d’imaginer que l’IA puisse être au service des aquariophiles, et pourtant, certains résultats sont spectaculaires.

La reconnaissance des espèces pour mieux les nourrir et les maintenir en bonne santé.

Des appareils connectés, comme les distributeurs automatiques de nourriture équipés d’une caméra, sont capables de repérer les besoins alimentaires en reconnaissant les espèces et leurs comportements. Ils peuvent ainsi ajuster la quantité et le choix des aliments parmi les réserves disponibles et suggérer d’autres repas à l’aquariophile.
Mais aussi, et surtout, la détection des maladies par la captation de comportements inhabituels, de signes d’agressivité excessive, de taches ou encore d’autres symptômes visuels.

Des capteurs connectés aux appareils et à l’IA.

Les capteurs mesurent en temps réel les paramètres essentiels de l’eau et transmettent ces données à l’intelligence artificielle. Celle-ci peut alerter l’aquariophile si une intervention est nécessaire ou même agir directement sur certains appareils pour corriger les problèmes dès leur apparition.
La diffusion de CO₂, l’éclairage, le chauffage, les refroidisseurs et les ventilateurs connectés permettent de maintenir en permanence des conditions optimales pour les plantes et les animaux de l’aquarium.

Votre absence pendant les vacances n’est plus un souci

Bien sûr, les distributeurs automatiques sont présents depuis longtemps ; cependant, il était difficile de les contrôler à distance.
Aujourd’hui, tout votre aquarium peut être surveillé à distance, et vos poissons peuvent être nourris.

Les UV s’invitent aussi dans les aquariums

Les filtres à UV peuvent permettre de supprimer les bactéries et les micro-algues qui peuvent perturber le bien-être des poissons.

Une lumière proche du soleil et de la lune

Du matin au soir, en passant par la nuit, les LED actuelles imitent à la perfection le déroulement naturel des variations lumineuses et du spectre à chaque heure, ce qui est très utile à la croissance des plantes et au sommeil des animaux.

Des décors et des jouets 3D

Certains poissons sont d’une grande intelligence, comme les combattants, et leur jeu préféré consiste en des parties de cache-cache. Ce besoin de cachettes est également vital pour un grand nombre d’espèces, comme les écrevisses, qui passent une grande partie de leur vie dans leur antre, où elles se nourrissent en sécurité.
Les décors artificiels 3D peuvent être réalisés sur mesure et imiter des structures naturelles complexes, qui sont parfois difficiles à trouver ou très onéreuses.

Jeux de courant, de cachettes et de balles : l’art d’occuper vos poissons

Certains poissons s’amusent à nager à contre-courant ou à se laisser porter par l’eau, à se cacher dans des grottes, à s’enfouir dans le sol ou à pousser des balles flottantes.

Encore du courant ! avec des variations ponctuelles

Certains filtres peuvent aujourd’hui faire varier de manière aléatoire la puissance du courant. Lorsqu’ils sont connectés, ces filtres imitent le courant naturel d’un cours d’eau, permettant ainsi, à certains moments, aux animaux de se reposer ou, au contraire, de nager vivement à contre-courant.

Découvrez tous les articles sur le matériel pour aquarium

par ordre alphabétique

Découvrez tous les articles sur la maintenance de votre aquarium

par ordre alphabétique

Découvrez tous les articles sur les grandes plantes pour aquarium

par ordre alphabétique